La saga Mechanism of the heart #1,5

The Wish

par Alicia Garnier

The Wish (broché)

Titre : The Wish Série : Mecanism of the heart #1,5 - Format : Novella - Date de sortie : 28/06/2022 - Résumé :
(Anciennement publié sous le titre : Will you stay ?) Une fois les règles brisées, que reste-t-il ? De retour à Wilmington, Dawn et Garrett apprennent à se redécouvrir. Les quatre années passées loin l’un de l’autre ont laissé des cicatrices qu’ils n’avaient pas soupçonnées. Alors qu’ils préparent leur premier Noël ensemble, des doutes ne tardent pas à s’immiscer. Et s’ils faisaient une erreur ? Entourés par leurs proches, ils vont devoir faire face à la réalité et assumer leurs choix plus tôt qu’ils ne le pensent… Le soir du 24 décembre les bouleversera à jamais.

10,00  TTC

Rajouter ce livre dans ta Wishlist :

the-wish-alicia-garnier
the-wish-alicia-garnier

Un aperçu de la suite de l'histoire de Garrett

règles DaRe will you stay alicia garnier

J’écrase le poing sur le volant.

L’inquiétude me fait perdre la raison, mais ça m’est égal. Je continue à faire des appels de phares et à utiliser à outrance le klaxon afin que les voitures devant moi me laissent passer. Je n’ai jamais conduit aussi vite de toute ma vie, mais s’il y a bien un soir où je dois prendre le risque de me faire arrêter, c’est celui-ci. Je me fraye, comme je peux, un chemin à travers la circulation dense de ce mois de juillet.
La journée avait pourtant bien commencé. Je suis comblé en tout point, mais comme toujours, lorsqu’on n’y prend pas garde, le destin nous ramène sur terre. Et c’est ce qu’il vient de faire pour moi. La communication a été brève, mais elle a suffi à me paralyser durant plusieurs secondes.
— Allez, bouge ! je hurle une nouvelle fois après un automobiliste.
Quelques kilomètres plus loin, j’aperçois enfin la sortie que je dois emprunter.
Je déteste ce genre d’endroit. J’y ai passé beaucoup trop de temps il y a des années et n’y vais plus qu’en cas d’urgence absolue. Et celle-ci en est une.
Je perds de précieuses minutes à tourner en rond sur ce maudit parking quand, finalement, une place se libère. Je me jette hors de la voiture et cours comme un fou en direction du bâtiment. Je ne sais pas exactement où je dois me rendre, mais s’il faut que je retourne chaque pièce pour les trouver, je le ferai.
Les portes automatiques ont tout juste le temps de s’ouvrir que je les franchis déjà. Je fonce vers le bureau d’accueil, dépassant tout le monde, me moquant des réactions offusquées que j’entends dans mon dos.
— Garrett Allen, j’ai été appelé en urgence. Je suis attendu au service maternité.
Les mots luttent pour sortir de ma bouche, comprimés par ma peur et ma respiration erratique.
— Veuillez attendre votre tour, monsieur, me sermonne l’infirmière derrière son écran d’ordinateur.
— Vous avez dû mal entendre, j’ai été appelé, par votre hôpital, pour une urgence ! Je veux simplement savoir…
— Toutes les personnes présentes ici sont là pour une urgence, ce n’est pas une raison pour doubler toute la file, renchérit-elle.
— Sérieusement, si vous ne m’indiquez pas rapidement où je dois aller, je fouillerai les lieux de fond en comble, par moi-même…
La colère grandissante doit se sentir dans ma voix, puisqu’elle finit par décrocher son téléphone pour se faire confirmer l’information. J’ai l’impression que cet échange dure une vie entière, mais lorsqu’enfin elle m’indique quel chemin suivre, je reprends ma course folle. J’ai à peine le temps de retrouver un rythme cardiaque plus stable dans l’ascenseur, que j’arrive enfin à destination. Une infirmière m’attend à l’ouverture des portes.
— Garrett Allen ?
— Oui, c’est moi, je réponds en avançant dans sa direction.
— Il va falloir que vous mettiez ceci, avant de pouvoir vous approcher du bloc opératoire.
Je me contente de hocher la tête, car mon esprit se déconnecte au même moment. Je suis reconnaissant qu’elle m’aide à enfiler une blouse verte, ainsi qu’un surpantalon, une charlotte et des chaussons de même couleur. Avec un air grave, elle me tend un masque et m’entraîne dans son sillage pour me guider dans ce dédale de couloirs. J’écoute attentivement les explications qu’elle me fournit sur l’évolution de la situation. Chaque pas me demande une bonne dose d’énergie. Mes doigts se crispent sur le masque que je chiffonne par la même occasion. J’ai l’impression de ne plus avoir une once de puissance en moi, mais je m’accroche, il faut que je sois là.
L’infirmière appuie sur un bouton, les doubles portes s’ouvrent dans un bruit étouffé et c’est alors que je le vois. Il a exactement le même accoutrement que moi, sauf que sa tenue est orange. Dans d’autres circonstances, j’aurais pu rire : nous avons l’air ridicules. Mais cette envie disparaît très rapidement, car j’ai le sentiment que sans le mur derrière lui, il se serait déjà effondré. J’avance vers lui, avec une sensation de ralenti, comme si l’atteindre était hors de ma portée. Et pourtant, j’y parviens. Il ne me remarque pas, trop plongé dans ses pensées, et je n’ai pas la force de parler.
Mon frère traverse l’enfer à ce moment précis et je me sens démuni. L’issue de cette journée n’est pas en mon pouvoir.
— Derek, je murmure.
Aucune réaction. Je suis obligé de recommencer deux fois pour que son regard accroche le mien. Quand il me reconnaît, une vague de soulagement le submerge et il n’hésite pas : il m’attrape par l’épaule et nos torses se percutent. Mes bras se referment sur lui : je tente tant bien que mal de lui communiquer mon énergie et mon espoir. Même si, pour être honnête, je n’ai pas la moindre idée de leur utilité en pareille circonstance. Mon frère a l’air prisonnier de ses inquiétudes.
— Je ne sais pas ce que je ferais s’il leur arrive quelque chose… chuchote-t-il soudain, la bouche dans mon cou.
— Arrête. Ça ne va pas t’aider si tu commences à imaginer le pire. Elles sont entre les mains d’une équipe compétente. Il faut que tu sois fort, Derek, elles en auront besoin.
Je le repousse pour qu’il puisse voir ma détermination quand je poursuis :
— Et tu n’es pas seul, tu ne l’as jamais été. On sera toujours là pour vous, alors respire un bon coup et explique-moi ce qu’il s’est passé.
Son regard dérive par-dessus mon épaule, où doit se trouver la porte du bloc opératoire. Il faut que je trouve un moyen de le ramener avec moi et lui faire évacuer ce qu’il garde en lui. Mon frère a encore plus tendance que moi à s’enfermer dans sa tête, et à ne lâcher que quelques bribes. Jusqu’à ce qu’il finisse par exploser et ce n’est jamais beau à voir. Il est hors de question que ça se passe comme ça, ce soir.
J’insiste en lui serrant plus fort le bras.
— Derek, parle-moi…
Je vois bien qu’il n’est pas réellement avec moi dans ce couloir froid, il revit son début de soirée. Lire l’horreur sur son visage me serre le ventre. J’aimerais pouvoir lui enlever ce poids.
— Tout allait bien. On cuisinait et Grace a commencé à se plaindre de maux de ventre. Depuis dix jours, elle a quelques contractions, on nous a dit de ne nous pas nous inquiéter. Tu sais, à trois semaines du terme, les choses commencent à se mettre en place. Alors elle a décidé de se faire couler un bain pour pouvoir se détendre, ça marche plutôt bien d’habitude. J’ai mangé devant mon ordinateur pour avancer sur un dossier, j’ai perdu la notion du temps, admet-il en avalant difficilement sa salive. Et quand j’ai réalisé qu’elle n’était pas venue me voir, comme elle le fait toujours avant d’aller se coucher, j’ai su… J’ai su que quelque chose n’allait pas.
Il s’arrête, reprend son souffle et laisse les larmes couler sur ses joues.
— Il y avait tellement de sang, Garrett ! Elle était dans son bain, en train de se vider de son sang, pendant que je travaillais deux pièces plus loin !
Je ne parviens pas à le retenir à temps, il me repousse violemment pour écraser son poing sur le mur à côté de lui. Je le ceinture par-derrière pour l’empêcher de recommencer et il se débat comme un diable trop longtemps contenu. D’un coup, ses jambes cèdent et il nous entraîne au sol. Mon genou amoché accuse le choc, la douleur m’envoie une décharge dans toute la jambe, mais je ne dis rien. Ce n’est ni l’endroit ni le moment. Je maintiens mon frère dans mes bras et le soutiens alors qu’une nouvelle vague de larmes l’accable.
— Ils ne veulent pas me laisser entrer dans cette putain de pièce… Je ne sais pas ce qu’il s’y passe et ça me tue. Je ne me pardonnerai jamais d’avoir mis mon job avant la santé de ma femme et de ma fille ! Peut-être que je suis puni pour ça. Pour avoir été à ce point égoïste.
— Tu n’es puni de rien du tout. Comment est-ce que tu pouvais imaginer une chose pareille ? Grace est une force de la nature, elle ne s’enrhume jamais ! Et en ce qui concerne le travail, vous avez toujours bossé le soir depuis chez vous, l’un comme l’autre. Arrête de t’accabler, ça ne va pas les aider. Il faut que tu continues d’y croire, avec moi.

[…]

Pour connaître la suite :

Témoignages

L'avis des lecteur.rice.s

avis-will-you-stay-eduam

" Ce roman nous parle de vie de couple, de quotidien de couple, d’obstacles et de remises en question de couple : concernant notre jeune couple aux Da-re perpétuels mais aussi leurs proches et notamment Derek et Grace, j’ai beaucoup aimé ce mélange de tranches de vie, les personnages ayant chacun un style de vie différént et étant dans des stades de vie de couple différents : envie, discussions, peur, partage, confidences, secret, équipe, effroi"

e.d.u.a.m

avis will you stay Laetibooks

" Encore un coup de cœur pour ce tome centré sur l'amour, le pardon, l'acceptation du passé et des regrets... Beaucoup de tendresse et d'amour et c'est beau... Je suis encore une fois tombée amoureuse en lisant et cette fois doublement... des jumeaux Garrett et Dereck, deux hommes qui se ressemblent tellement, des hommes entiers, généreux, sensibles qui font que je suis complètement tomber sous leur charme."

Laetibooks

regarder la review

de Candyshy

Envie de rejoindre la famille des Moodies ?

alors remplis les informations en dessous !

Please wait...

Le rendez-vous est pris et bienvenue dans la famille !

La Boutique

Vous allez aimer :

Envie d'en découvrir plus ?

Rejoignez moi